Consommation : vive le Made in France et la seconde main !
Vous avez demandé la dépression, ne quittez pas…
On ne peut pas dire que la période soit vraiment très réjouissante. Pour pouvoir dire une chose pareille, il faudrait vivre seul et reclus au fin fond de la Creuse et n’avoir aucun moyen de communication moderne. Alors si vous lisez cet article, c’est que vous n’en faites pas partie ! Bonne ou mauvaise chose, à vous de voir !
Si on écoute les infos ; et peu importe le moyen utilisé ; on nous parle de la guerre en Ukraine, de la hausse des carburants, des matières premières, de la hausse du blé, du gaz, d’inflation et j’en passe. On nous parle également d’élection, de remaniement, de démission et d’une probable future difficulté à gouverner notre France… c’est pas la kiffance ! (Restez, après promis, c’est positif !)
On est tombé par terre… c’est la faute à Voltaire ?
Pas besoin de chercher ou scander le nom d’un coupable, nous sommes dans une situation qui n'est pas des plus reluisante mais verre à moitié plein, cherchons plutôt des solutions pour en sortir, ou s’en sortir !
Une de ces solutions n’est-elle pas le Made in France ? Voilà quelques temps que ce dernier est à la mode, mais on lui doit sûrement un retour encore plus triomphant depuis ce satané Covid (Je ne dis pas la Covid, ça me plait moins !). Oui, depuis -et c’est tant mieux- beaucoup d’entres-nous ont vraiment revu et réadapté notre manière de consommer.
Mais comment ?
Et pour consommer différemment, c’est toute la filière qu’il a fallu repenser et revoir : l’approvisionnement, la fabrication et la distribution. Le made in France, slow, le local, le seconde main, bref, le moins mais mieux ont pris une place numéro 1 dans notre réflexion et nos agissements.
Figurez-vous et qui l'eu cru, que depuis cette crise sanitaire, la France à battu son record en termes de création d’entreprises !
Selon l’article de la Tribune, en 2021, 995.868 entreprises ont vu le jour, soit une augmentation de 17,4% par rapport à l’année précédente qui avait déjà été une année record.
N’est-ce pas dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures ?
Si le vintage et la seconde main sont à la mode, on pourrait avoir peur que le repli sur soi et le retour en arrière arrivent de paire. Que nenni mes amis !
Oui, la seconde main c’est chic autant que c’est é(sthé)tique.
A en croire le nombre d’adeptes, jeunes et moins jeunes, mais aussi le nombre de boutiques de seconde main qui florissent, c’est que le marché est bon ! Selon une étude de l’institut français de la mode, 36 % des Français ont acheté de la seconde main en 2021.
Et ce ne sont pas nos amis lithuaniens qui diront le contraire. Et oui, la plateforme Vinted, créée en 2008 à Vilnius, compte aujourd’hui pas moins de 45 millions d’utilisateurs dans le monde. 45 millions (de chinois) d'adhérents, et moi et moi et moi…
Alors, le seconde main, ça sert à quoi ?
En plus de faire du bien au son porte-monnaie, acheter en seconde main permet de :
- limiter la production de déchet en allongeant la durée de vie d’un vêtement
- limiter la consommation d’eau (quand on sait qu’il faut environ 2700 L d’eau pour produire un tee-shirt en coton, on a de quoi pâlir…)
- se faire plaisir avec des pièces parfois uniques
- dénicher des pièces de grandes marques à des prix accessibles
- supporter les petites boutiques du coin de la rue : vive l’économie locale.
Et last but not least… se faire du bien sans culpabiliser ! Attention toutefois les amis… ne tombons pas dans l’excès inverse en achetant à tout va sous prétexte que c’est moins cher. Et si on se fixait un défi : de n’acheter que ce que l’on a récolté dans notre cagnotte de ventes ?
50 nuances de green
Pour afficher la green attitude - puisque c’est à la mode - même les grandes enseignes de la fast-fashion s’y sont mises. Si certaines ont un peu de vert qui coulent dans leurs veines, d’autres surfent avec le greenwashing. Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur le sujet, loin de moins l’idée de faire ici un procès d’intention !
La reboucle chez la redoute, des corners de seconde main au Printemps Paris, chez Pimkie ou encore Kiabi. L’enseigne McDo qui décolore un beau matin en passant du rouge au vert. Join life chez Zara ou Conscious chez H&M : du marketing en veux tu en voilà !
Depuis quelques temps, certaines enseignes échangent même vos vieux vêtements contre des bons d’achat utilisables dans leurs points de vente. L’ambition affichée est écologique, mais elle est également financière, cela leur permet de récupérer de la clientèle, plus jeune : la nouvelle jeunesse de l’occasion ?
Remettre l’église au milieu du village
Après l’énorme prise de conscience sur les effets néfastes qu’engendre la surconsommation, notre société prend doucement mais sûrement la mesure d’un changement nécessairement indispensable : consommer moins mais mieux – et c’est ce que nous prônons d’ailleurs chez Cigoire – nous rend meilleur et nous permet de participer à la sauvegarde de notre planète.
Aujourd’hui, les mentalités ont changé : nous avons presque honte d’acheter à tout va, nous sommes dégoutés rien qu’à l’idée que certaines enseignes sortent plus de 20 collections par an. Nous avons la nausée à la vue d’une montagne de tee-shirts dégoulinants sur une table de lamellé-collé.
Jamais plus jamais
C’est aussi pour tout cela que Cigoire est née. Pour donner vie à des convictions : celles de Francis-Edouard et de ses équipes. Pour donner la chance à des créateurs de mettre en avant leurs produits, de faire découvrir leur marque, leur passion, toute leur vie parfois. Pour donner au client une autre vision et une possibilité de consommer différemment, de manière plus responsable.
On ne changera pas le monde, mais on peut, chacun à notre niveau, changer notre manière de vivre, de penser et de consommer dans ce monde, c’est déjà pas mal !
Cécile, Responsable Communication.